Bocchi the rock
- Musclor&Musclette
- 16 oct. 2024
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 nov. 2024

Voici la troisième série de notre défi 6+1 animes de 2024. Nous sommes à la bourre !
Ça parle de rock, pas comme Black Rock Shooter (nous disons ça, mais nous ne l'avons pas vu), ne pas se fier au nom donc ! Tout ça pour dire que nous avons regardé Bocchi The Rock et que nous le recommandons.
Hitori rêve de se faire des amis, mais sa phobie sociale l'en empêche. Foutue pour foutue, elle se met à la guitare pour devenir populaire, mais plus facile à dire qu'à faire. Elle est devenue une guitariste douée, mais toujours zéro ami. Alors qu'elle rentre du lycée, sa guitare attire l’œil d'une passante qui lui propose immédiatement de faire un concert. Catastrophe !
Rock the world

Il est question de rock, pas comme dans Naruto SD : Rock Lee, comme quoi toujours se méfier du nom. La musique occupe donc une place importante dans l'anime, ne dites pas que c'est évident, vous comprendrez dans notre deuxième partie. Dans Bocchi the Rock, on suit le quotidien d'un groupe de lycéennes, oui, mais de rockeuses avant tout. De leur formation à leur développement, en passant par les réunions, les créations de chansons, l'organisation de concerts et les petits boulots (parce que oui, la musique, ça coûte cher), l'histoire se concentre beaucoup sur les à-côtés de la musique. Ça rajoute un poil de réalisme, ce qui est intéressant. Les parties musicales sont finalement rares, les filles ne jouent en groupe que lors des concerts. Bocchi fait un peu de gratte de temps en temps, mais ça reste occasionnel. Ce qui n'est pas une mauvaise chose, bien au contraire, on apprécie la musique d'autant plus et cela permet de montrer les filles dans d'autres activités qui sont reliées à leur art. Ah et les musiques de concert sont plutôt sympas si on aime le rock, parce que oui, Bocchi the Rock, ça parle de rock, pas comme Dead Rock.
La musique tient donc un rôle important et ne sert pas de simple distraction pour le spectateur. S'il s'agit d'une passion pour l'une, c'est le rêve de l'autre et pour Hitori, il s'agit de son moyen de se révéler au monde et ça, c'est beau !
Bocchi wish she was a punk rocker

Pour ceux qui se demandent, Bocchi, c'est le surnom de Hitori et ça veut littéralement dire « seul ». Un surnom bien dépréciatif qui la qualifie parfaitement, puisqu'elle est d'un naturel lugubre, solitaire malgré elle et elle passe son temps toute seule à jouer de la guitare dans son placard. Youhou ! Cependant, elle nourrit le rêve de se faire des amis et pour cela, elle se donne à fond, quitte à sortir de sa zone de confort et ça, ça force le respect. On pourrait croire tout d'abord qu'il s'agit d'un personnage pitoyable, mais elle fait tellement d'effort que ça la rend extrêmement attachante. Sa phobie sociale pourrait être traitée de manière plus dramatique, mais l'histoire fait le choix d'en faire avant tout un ressort humoristique. Ainsi Bocchi fait plus figure de clown que de victime et ça, c'est marrant. Tout l'anime a un ton léger, le spectateur n'est pas venu pour souffrir, ok ! Il y a beaucoup de gags, de répliques qui tuent et de Hitori qui se met dans des situations pas possibles. Si Bocchi est clairement l'un des points forts de la série, ses trois copines ne sont pas forcément en reste. Toutes les trois sont agréables à suivre entre l'enjouée, la fan girl et la mean girl, mais pour nous, elles n'ont pas cette petite étincelle de folie qui les rend moins intéressante que le personnage éponyme. Mais quand même ! Elles sont toutes mignonnes !
Rock for the animation

C'est beau, c'est coloré, c'est fun, merci d'être venu ! Plus sérieusement, on ne s'attend pas à ce que l'animation soit l'un des points forts de la série. Les personnages ont un esthétisme moe (kawaii desu ne) et on pourrait se dire qu'il s'agit de la seule chose remarquable de cette DA, mais non ! Elle est bien plus créative que ça ! Elle tente plein de choses et démontre une volonté de se diversifier en multipliant les styles d'animations : stop motion, décors réalistes, destruction de ligne, 3D, etc. L'animation se lâche dans les moments de stress intense de Bocchi où tantôt, elle se transforme en milliers de traits et tantôt, elle devient de la pâte à modeler. Tout ça rend la série expérimentale et donc unique. C'est une belle surprise et c'est beau. À plus.
Bocchi the rock... On pensait s'ennuyer devant, mais non. Visuellement, c'est très réussi, les personnages sont attachants, le rythme est bon et les gags sont marrants. Queens of Rock'n'roll !
Pour un visionnage optimal :
Sexe, drogue et rock'n'roll, il manque plus que deux choses pour passer une bonne soirée ! |
Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues.
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