Great Pretender

Et si on parlait d’arnaque ? Comme cette introduction que nous n’avons pas envie d’écrire.

Nous avons regardé Great Pretender et nous vous le recommandons.

Alors qu’il se croit être un arnaqueur de premier ordre, Makoto Edamura est obligé de quitter le Japon pour poursuivre un Français qui le lui a fait à l’envers. Mais une fois ce dernier retrouvé à Los Angeles, Edamura s’engage dans ses affaires louches. C’est ainsi que commence sa collaboration avec cet homme étonnant du nom de Laurent Thierry.

La série nous semble être une belle réussite. Cependant, pour nous, il s’agit avant tout d’une multitude de bons petits points et nous ne savons pas par lequel commencer…

Peut-être par ses graphismes ?

C’est la première chose que l'on voit... Littéralement ! Et si le character design est tout à fait fonctionnel et sympathique sans pour autant se démarquer d'une manière particulière, ce n’est clairement pas le cas des couleurs. Ces dernières sont saturées et viennent littéralement vous attraper les rétines ! Et il ne s’agit pas de la seule chose remarquable de la direction artistique ! Non, il y a également des décors simplement magnifiques avec un aspect peinture à la fois étonnant et unique.

Peut-être par ses personnages attachants ?

Oui, oui, ils le sont et malheureusement, nous ne pouvons pas tous les détailler au risque de vous divulgâcher le début de la série. Croyez-nous, ça serait dommage de louper ! Sachez qu'ils sont nombreux et hauts en couleurs. Mais ne vous inquiétez pas : nous ne vous laissons pas comme ça. Nous allons au moins parler du duo principal d'arnaqueurs. Edamura est sympathique et sa tendance à être malchanceux nous ferait presque oublié sa grande intelligence. Tandis que Laurent, calculateur et charmeur, est certainement le plus grand des voleurs… Ouais, mais c’est un gentleman comme dirait un certain chanteur. En plus, d'être le mec le plus charismatique de toute la série (et il s'appelle Laurent Thierry, pas mal non, c'est français). Leur relation est chaotique à la fois mi-mentor et mi-ennemi à abattre où chacun poursuit ses propres objectifs... Et si c'est au détriment de l'autre, c'est encore mieux ! Mais ça rend leur dynamique tellement fun à suivre.

Les autres personnages importants ont également le droit à leurs petites personnalités et la série leur accorde très gentiment des arcs dédiés pour approfondir leur passé. En bref, ils sont tous convaincants et suffisamment intrigants pour se laisser porter par eux.

Peut-être par son doublage ?

Avouons-le, nous n'abordons pas souvent ce point. Non, pas parce que c'est mauvais, au contraire ! Les doublages sont généralement très bons, tellement que c'est maintenant une évidence que l'on ne relève plus. Mais le doublage de Great Pretender, lui, il est particulièrement remarquable ! Déjà dans le casting, nous trouvons l’ineffable Junichi Suwabe dans le rôle de Laurent. Devons-nous développer plus ? D’accord. Son personnage a quelques répliques dans la langue de Molière et c’est dans un français impeccable qu’il les prononce de surcroît. Il ne s’agit pas là d’un détail anodin puisqu’il y a véritablement un travail apporté aux dialogues. Les personnages voyageant à travers le monde, ils parlent de ce fait en anglais ou dans la langue locale. Même si les comédiens reviennent très vite au japonais pour ne pas trop dérouter quand même, il est appréciable de constater que pour un souci de réalisme, ils se sont pliés à la prononciation de mots étrangers et ça, c’est une performance dont beaucoup d’autres œuvres devraient prendre exemple (à noter d’ailleurs que la vf fait de même).

Peut-être par ses arnaques ?

Tous ces points ce que nous avons cités plus tôt permettent déjà de faire de Great Pretender un anime très réussi, mais couplé avec celui-là, il devient génial. Et s’il y a bien un seul argument qui devrait vous convaincre de regarder la série, ça doit être celui-ci. Si le concept d’arnaqueur est déjà alléchant, l’anime parvient à l’exécuter parfaitement. Nos arnaqueurs parcourent le monde pour escroquer le chaland et ils n’hésitent pas à se lancer dans des stratagèmes aussi foireux que spectaculaires. C’est avec beaucoup de plaisir et d’excitation qu’on les voit passer du plan A au plan D avant de se rendre compte qu’ils n’ont, en fait, jamais quitter le plan A. Et tout ça avec du jazz en fond sonore pour rendre l'action plus classe et épique ! Bourré de rebondissements, drôle, palpitant, imprévisible et capillotracté, Great Pretender, c’est tout ça à la fois et c’est pourquoi nous ne pouvons que vous inviter à vous lancer dans l’aventure de ces arnaqueurs.

Great Pretender, ce n’est pas une arnaque ! *clin d’œil, clin d’œil* C’est beau, c’est touchant, c’est trépidant… Bref, cette série est définitivement une bonne pioche ! La seule chose que nous n’avons pas aimée au final, c’est la scène post-générique de la fin de la saison 2, donc bon.

Pour un visionnage optimal :

On apprécie mieux la série, les poches pleines. Demandez donc de l’argent à vos proches. Comment ça, ça ne se fait pas trop ? Mais si vous ne prenez pas de l’argent à eux, à qui vous allez en prendre ? À des inconnus ? Ça s’appelle du vol, ça !

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal vos réactions sont les bienvenues. Oh yes ! I'm the great pretender (ooh ooh) !