Mazinkaiser SKL

Nous n'avons pas encore achevé le défi 6+1 animes 2024 lancé sur X !

Est-ce que nous arriverons à le terminer avant la fin de l'année ? Pour le savoir, il faut nous suivre ! Pas le temps de niaiser donc ! Nous avons regardé Mazinkaiser SKL et nous vous le recommandons.

Un bouclier gravitationnel menace de détruire la Terre. Et on a envoyé deux cons dans un gros robot pour empêcher cela. Ensemble, ils vont devoir défoncer d'autres gros robots.

Un Mazinger diabolique ?

On débarque dans l'OAV et on ne comprend pas. Un personnage beaucoup trop détaillé pour n'être qu'un figurant se fait tuer au bout de cinq minutes et on ne comprend pas. On a une sorte de gros robot qui ressemble à Mazinger, mais ce n'est pas Mazinger (mais il est bien plus classe). Au fil des épisodes, on a un peu des insinuations sur le passé des personnages, mais là, pareil, on ne les saisit pas. Et puis, on va vérifier sur internet et là, on comprend ! Mazinkaiser SKL adapte un des arcs de son manga et ce n'est pas le premier. D'ailleurs Mazinkaiser SKL est un spin-off de Mazinkaiser qui lui-même est la suite de Mazinger Z. C'est quelque peu déroutant, mais on s'y fait parce qu'au final, il n'y a rien à comprendre. On suit deux mercenaires avides de baston, Ken et Ryo. Ensemble, ils s'en vont péter la bouche à leurs ennemis à bord de leur gros robot Mazinkaiser. Ils sont envoyés en mission sur une île où trois factions sont en guerre : les meufs bonnes, le casting de Mad Max et les fans de Kingdom. Ken et Ryo vont devoir défoncer tous les mecs parce que les meufs, elles, elles sont bonnes (bon, c'est vrai qu'il y a des raisons scénaristiques, mais bon). Dans sa mission, le duo est assisté par Tsubasa, une touche de féminité, qui a le double avantage de servir de cerveau et de porter des combis moulantes. Est-ce que ça vous semble compliqué ? Nous ne le pensons pas. De toute façon, ce qui est important dans l'anime, c'est la violence !!! Mais nous en parlerons plus tard. Est-ce que pour autant, on éteint son cerveau devant les OAV ? Pour certains oui, pour les connaisseurs de Go Nagai un peu moins. Les épisodes sont parsemés de références à ses œuvres : Mazinger Z, Goldorak, Violence Jack, Devil Man, etc. Ne pas les voir n'entache pas le visionnage, mais c'est un petit plus qui fait plaisir aux connaisseurs.

De la violence, du métal et des cuuuuuuls !

Désolé, pas de scènes moins 18, mais des nanas gaulées comme des avions de chasse toutes nues, oui ! À noter que même les gros robots de ces dites nanas ont de gros nénés. Ce qui est remarquable dans Mazinkaiser SKL ? C'est qu'il est beauf et très décomplexé. Ça suinte la testostérone par tous les pores, les robots sont incroyablement virils, ils ont des mecha design tout en méchanceté et en pique et ils se foutent des patates de forain sur fond de musique métal. Si déjà ça, ce n'est pas trop cool, mais en plus, l'animation énervée rend les scènes de combat violentes, épiques et fun. Tellement de démesure, que les robots eux-même saignent. C'est débilement génial ! L'histoire ne cherche pas à faire dans le compliqué que ce soit pour son récits ou ses personnages. Même si la série se permet quelques incursions incompréhensibles dans le passé, oubliez tout développement, on est clairement pas là pour ça. Les deux protagonistes se résument à deux gros bourrins motivés que par l'idée de défoncer des gueules. Les personnages secondaires soit elles sont bonnes, soit ils sont des ennemis à savater. L'ambiance bourrine de l'anime nous fait oublier le peu de scénario qui existe pour nous faire profiter de son animation et de sa violence. Et ça, c'est cool !

Trois OAV de trente minutes, il n'y a pas grand-chose à redire. Et pourtant, qu'est-ce que ça a été fun ! C'est clairement pas un anime prise de tête. Ici, les têtes, on les défonce. Soyez virils. Regardez Mazinkaiser SKL !