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Gundam 8th MS Team



Nous avons dit que que nous arrêtions de regarder des Gundams... Nous avons menti.

Cette fois-ci, notre attention s'est portée sur une série courte de la franchise. Nous avons regardé Gundam 8th MS Team et nous vous le recommandons.


Shiro Amada, jeune commandant et pilote de mobile suit aguerri, est envoyé sur Terre pour prendre la tête de la 8th MS Team (clin d'oeil, clin d'oeil). Lui qui était habitué aux combats spatiaux, il va devoir s'adapter aux combats terrestres et gagner la confiance de son équipe. Sur la route, il fait la connaissance d'Aina, jeune pilote du camp ennemi pour qui il commence à développer des sentiments d'ordre non-conflictuel.

Une parenthèse plus terre à terre


Connaissez-vous l'Universal Century ? Cette grande fresque, s'étalant sur plusieurs séries et films de la franchise, dépeignant un long conflit opposant la Fédération à l'Empire de Zéon. À l'instar de Gundam Unicorn, 8th MS Team en fait partie… mais contrairement à ce dernier, il ne requiert aucune connaissance approfondie de cet univers. C'est un spin-off ! Vous savez que Zéon et la Fédération ne peuvent pas se blairer ? Vous avez l'essentiel. Il y a bien quelques name-dropping par-ci par-là, mais rien de primordial. Pas de géopolitique compliquée ici : de toute façon, personne ne s'y attarde.

C'est la guerre dans l'espace, mais aussi sur Terre, où le commandant Shiro est envoyé pour combattre Zéon. Exit les grandes batailles spatiales aux enjeux colossaux : on suit ici une petite escouade de cinq soldats dont l'importance dans le conflit reste toute relative. Ce ne sont que de petits maillons parmi tant d'autres, et les batailles qu'ils mènent ne sont que des exemples parmi d'innombrables affrontements. Leur réussite ou leur défaite ne scellera pas le destin des deux camps. Les enjeux sont recentrés sur l'humain… Un parti-pris atypique pour la franchise et qui n'est pas sans délivrer le message habituel sur la cruauté et le manque de sens de la guerre.

Mais ce n'est pas seulement l'histoire qui gagne en réalisme dans cet anime : les combats de robots géants aussi. Ici, les affrontements se déroulent au sol, dans un décor tropical d'Amérique du Sud. Un cadre inhabituel qui apporte de la diversité, et on ne va pas s'en plaindre ! La population locale joue un rôle clé dans l'intrigue, permettant d'intégrer des guérilleros et des résistants, rendant ainsi l'histoire plus tangible et immersive.


Romance et bidasses


8th MS Team, c'est aussi une romance, si, si ! Les deux amoureux ici sont Shiro et Aina, l'un appartenant à la Fédération, l'autre à Zéon : un amour impossible… mais surtout expéditif. Il n'y a que 12 épisodes : pas le temps de niaiser ! Ils se rencontrent, tombent amoureux, mais étant officiers dans des camps opposés, ils ne peuvent pas être ensemble, bien qu'ils le voudraient. Niveau originalité, on repassera, mais l'ensemble reste mignon, sans plus, mais a l'avantage d'être peu intrusif dans l'intrigue.

Cela mis à part, on s'intéresse moins à la romance qu'aux personnages. Peu nombreux, on suit Shiro, ses quatre hommes, Aina et quelques généraux de Zéon. Chacun a droit à un développement et un certain approfondissement au fil de la série, tous gagnant une forme de rédemption, mitigeant tout possible manichéisme... sauf le frère d'Aina, ce gros Fruit De la Passion qui, lui, n'a droit à aucune nuance. Les hommes de Shiro, en tant que soldats, affichent un tempérament bourru et rentre-dedans (sauf Michel la victime), ce qui a clairement son charme. Nous, les mecs virils, nous aimons ça. Ils fonctionnent très bien en groupe, avec des moments privilégiés entre eux. Il faut dire que le nombre restreint de personnages aide beaucoup à créer cette dynamique.


Les charmes des années 90


Contrairement à ce que nous aurions cru, ce qui nous a le plus marqué dans cet anime, c’est avant tout son ambiance et son esthétique. Nous avons toujours aimé voir des éléments futuristes donner vie aux univers de science-fiction, et ici, c’est particulièrement savoureux grâce à ce mélange de high-tech et de rétro. Écrans cathodiques, commandes analogiques, interfaces vieillottes… Tout a ce charme désuet typique des années 90, une époque où l'on imaginait encore le futur avec de gros boutons et des écrans lumineux et minimalistes.

L'anime lui-même porte cette patte rétro : son grain d’image, caractéristique des productions de l’époque, lui donne une chaleur visuelle particulière. Et malgré son âge, son animation reste d’une qualité impressionnante. Il faut dire que son format court de 12 épisodes a permis aux animateurs d’y mettre le paquet. Les mechas, en particulier, bénéficient d’un soin méticuleux. On sent leur poids, leur mécanique lourde, la complexité de leur mécanique, renforçant cette volonté de rendre l’univers plus terre-à-terre et tangible.


8th MS Team, c'est Roméo et Juliette avec des gros robots pendant la guerre du Vietnam... Un mélange audacieux qui paie bien. La série est bien plus intimiste que ses séries sœurs et même si elle a moins d'ambition grandiloquentes que les autres, ce qu'elle fait, elle le fait bien.



Pour un visionnage optimal :

Bon, nous serions menteurs en vous déclarant que l'on se souvient très bien des années 90... Mais on se souvient des cassettes VHS... Bon, ben, essayez de retrouver une cassette VHS...

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues.



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