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GTO

Dernière mise à jour : 13 nov. 2024




Il a 22 ans, il est célibataire et libre comme l'air.

Comme nous, il a de beaux muscles. Nous avons suivi les aventures du Great Teacher Onizuka et nous vous les recommandons. Nous vous prévenons, cet article va être grossier. Nous allons nous faire plaisir, bordel ! Les âmes peu viriles peuvent s'abstenir.


Eikichi Onizuka rêve de devenir professeur pour draguer les lycéennes et mener une vie peinarde. Mais son petit paradis terrestre se révèle être un sacré merdier. Cet ancien voyou fan de moto et roi de la baston va devoir se démener pour remettre de l'ordre dans ce foutoir.

On se fend la poire


Et pas qu'un peu. GTO est un anime déjanté. Avec un ex délinquant, pervers, grossier, un peu con, éternel enfant et avec une attitude « bat les couilles » qui sait mieux donner des gnons que des cours, comment il en aurait pu être autrement ? C'est donc sans surprise que le premier ressort comique du récit repose sur Onizuka, qui est autant auteur de ses délires que de sa propre destruction. On aura du mal à cerner sa matière qu’il enseigne, à vrai dire lui aussi, il préfère emmener ses élèves dans des délires directement sortis de l'espace. Prenez des dialogues grossiers (mention spéciale à la version française qui en fait des caisses entre surabondance de gros mots et jeux de mots à gogo), ajoutez-y de l'humour absurde, des conneries qui vont trop loin et vous obtiendrez des moments absolument glorieux et toujours inattendus. On adhère d'autant plus à l'humour qu'il vient atténuer la tragédie des sujets traités.


On se prend des lattes dans les côtes


L'école n'a jamais été aussi merdique. Contrairement à d'autres productions qui la glamourisent, GTO en retranscrit une image plus réaliste et cruelle. Il n'hésite pas à aborder sérieusement des sujets sensibles comme le harcèlement scolaire, le suicide, les relations amoureuses entre adultes et mineurs, les crises de confiance professeurs / élèves entre abandon et désarroi. GTO ne choisit pas la facilité et prend parti autant pour l'un que pour l'autre selon la situation. Malheureusement, les emmerdes ne s'arrêtent pas au portail de l'école. L'anime évoque aussi d'autres problèmes tels que les relations familiales complexes, la dure compétition des idoles, l'argent et le manque de confiance en soi. Bien qu'étant diffusée dans les années 2000, les problèmes mentionnés dans la série sont toujours d'actualité, mais manquent un peu de modernité (aujourd'hui, on y ajouterait les problèmes engendrés par internet et les réseaux sociaux par exemple).


Avec le Génial Teacher Onizuka


Nous aurions détesté être dans cette école, mais nous aurions adoré avoir Onizuka comme professeur, tant il est unique. S'il vous faut une seule raison pour regarder la série : ça serait lui. À la fois charismatique, anticonformiste et atypique, le personnage est putain de badass. Il est aussi fort physiquement que mentalement et garde le sourire dans les situations les plus désespérées, ce qui nous donne l'impression qu’il est indestructible. De plus, cet enculé force l'admiration et le respect grâce à ses valeurs, son dévouement total envers ses élèves et sa sincérité ! En tant que professeur, sa vision de l'enseignement peu orthodoxe donne de l'espoir : il est là pour enseigner la vie avant tout. En regardant le great teacher et sa simplicité, on se sent proche de lui comme si on était entre paires de couilles. Pour toutes ces raisons, Eikichi Onizuka est un personnage iconique qui marque de l'empreinte de sa godasse le monde du manga.


Dans l'animation japonaise, il n'est pas fréquent de trouver un personnage principal aussi haut en couleur. Certains protagonistes sont plus lisses, aseptisés et, du coup, moins captivants. Tellement qu'il n'est pas rare de les retrouver en troisième ou quatrième position dans les concours de popularité de leurs propres mangas. Quand ce n'est pas le cas, on rencontre un protagoniste inoubliable qui porte à lui seul le manga, comme notre super professeur.



Pour un visionnage optimal :

Installez-vous en putain de calbut avec une putain de bière ! Ce soir, vous n'allez pas jouer à la belotte, vous allez voir des belettes (merci la vf) !!!

Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues. On est sûr que vous allez revenir, car GTO, c'est comme le cassoulet ou la choucroute, une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer.



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