Baka to Test to Shokanju
- Musclor&Musclette
- 2 juin 2021
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 nov. 2024

Parfois on a juste envie de passer un bon moment en se sentant rassuré sur son intelligence.
Et pour ça, quoi de mieux que de regarder des abrutis ? Comme nous nous respectons trop, nous ne regardons pas de la télé-réalité, mais plutôt Baka to Test to Shōkanjū et c’est pourquoi nous vous le recommandons. Et c’est encore un de ces animes avec le trio gagnant de la banalité humour/vie scolaire/amour…
L’école Fumizuki est un peu particulière. En plus de discriminer les élèves sur la base des notes en les plaçant de manière à ce qu’ils se retrouvent soit entre débiles, soit entre génies, l’établissement propose aussi un système de combat où les lycéens peuvent s’affronter avec de petits avatars. C’est dans ce cadre qu’on suit les aventures des abrutis de la classe F, la pire classe de tout le bahut. Ils vont se démener pour se faire respecter et pour améliorer leurs conditions de scolarité.
Des idiots, des tests et des conneries

L’humour revient régulièrement dans les points positifs de nos recommandations. En même temps, le rater serait léthale pour une série de ce genre. Et on peut dire ce qu’on veut, mais dans Baka to Test to Shōkanjū, la comédie y est particulièrement réussie. La série mélange pêle-mêle les blagounettes bien nippones à base de violence gratuite et de petites culottes, les quiproquos rigolos, le comique de situation, les sous-entendus sexuels, les moments embarrassants, les humiliations, les références à d’autres animes, les runing gags, etc. Le tout porté par des personnages délicieusement caricaturaux. Entre celui qui est très con, celui que tout le monde prend pour une fille ou encore celui qui a plusieurs hectolitres de sang dans le corps, on a décidément du beau monde. Cependant la particularité de l’humour n’est pas à trouver dans sa richesse, mais dans son débit. Les gags s’enchaînent à une cadence infernale comme s’ils étaient tirés par une sulfateuse. Ça va très vite. Vous n’aurez pas le temps de vous remettre d’une blague, qu’une autre se sera déjà enclenchée. Ce qui fait que même si l’humour est nettement plus efficace quand on est un ado prépubère, n’importe qui se retrouvera à se taper de bonnes barres par moments.
Des idiots, des tests et un harem… ?

Nous vous avons dit que c’était aussi un anime avec un harem ? Eh ben, c’est le cas. Le personnage principal est effectivement entouré par de jolies filles (mais aussi par des garçons mignons). Et il nous faut l’avouer : le genre harem est très clivant. Si ça enchante certains, ça en fait fuir d’autres. Mais ne partez pas trop loin, car il s’avère que le harem ici est digeste. La plupart des amoureuses du héros sont là avant tout pour le gag et pour remplir les archétypes si chers au genre. Le protagoniste n’a de relation sérieuse qu’avec deux d’entre elles. Mieux encore, nous n’avons pas à faire au cliché du héros médiocre et seul homme romançable sur terre. En plus d’avoir de véritables traits de caractère, toutes les filles ne sont pas nécessairement attirées par lui. D'autres garçons ont aussi le droit à leur romance. Nous avons donc là un harem servant en premier lieu de prétexte à l’humour. Par contre, il y a bien un triangle amoureux qui se développe dans le scénario et il prend parfois de l’importance selon l’épisode. Mais Baka to Test to Shōkanjū reste une série comique avant tout.
Des idiots, des tests et la lutte des classes !

Là où Baka to Test to Shōkanjū tire son épingle du jeu, c’est certainement dans sa partie vie scolaire. L’école ne sert pas que de décor à des situations bizarres et des petites romances, mais constitue véritablement un enjeu dans la série, en plus d’être atypique. Hormis sa politique discriminante où les élèves brillants sont mieux lotis que les nuls, il y a aussi un système d’invocation de créature (leurs avatars). Les lycéens peuvent et doivent s’en servir pour changer leur environnement de travail et acquérir des privilèges. Bonjour Marx. L’esthétisme et le fonctionnement des combats empruntent aux RPG avec les notes qui servent de statistiques. C’est ingénieux et c’est mieux exécuté que dans la plupart des animes qui, trop souvent, intègrent un aspect jeu vidéo sans rien n’en faire. Les fameuses guerres de classes permettent de montrer une nouvelle facette de Baka to Test, plus stratégique et plus shônenesque. On a le droit à des plans alambiqués, à l’animation qui se lâche complètement pour l’emphase, à des discours sur l’amitié et le surpassement de soi-même, bref : c’est épique ! Avec tout ça, on peut se demander s’il n’y aurait pas une critique de l’éducation japonaise en filigrane. Eh ben, sûrement. En plus, les personnages se lancent parfois dans des tirades rappelant que l’intelligence ne fait pas tout. Mais dans le fond, on s’en tape, car c’est avant tout une série comique.
Une fois de plus, il serait dommage de laisser passer certaines perles juste parce qu'elles ont le trio gagnant de la banalité dans leurs genres. Même si nous pouvons concéder que dans la majorité des cas, vous tomberez sur des séries au mieux passable…
Pour un visionnage optimal :
Vous trouvez que ce n’est pas ultra musclé comme anime ? On a la solution ! Il suffit de le regarder sur son smartphone poursuivi par des loups dans une forêt un soir de vendredi 13. Ça rajoutera du piment et ça vous fera les jambes ! |
Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues ! Lisez bien toute la recommandation, certains passages seront dans le prochain test.
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