Paripi Koumei

Cette recommandation inaugure notre défi 6 animes 2025. Il était temps !

Est-ce que ça commence fort ? Nous sommes sur le point de vous le dire. Nous avons regardé Paripi Koumei et nous vous le recommandons.

Koumei, célèbre stratège de génie de la guerre des trois royaumes (oui, celle qui a déchiré la Chine au IIIème siècle de notre ère) est réincarné dans le Japon de nos jours. Il fait la rencontre d'Eiko, jeune chanteuse en devenir, et décide de devenir son manager.

Bling bling Koumei

Alors oui, l'anime est avant tout une comédie, même si parfois, elle a tendance à l'oublier. On part donc sur un postulat abracadabrantesque : un stratège chinois est envoyé dans le futur et ce dernier s'improvise manager d'une chanteuse encore méconnue. Comment ? Pourquoi ? Vous vous posez trop de questions : c'est le Japon. L'humour se base essentiellement sur le décalage de situation et l'utilisation à contre-courant des stratégies martiales mis au service du management et de la construction de popularité. Eh oui, c'est plutôt drôle, même si les méthodes de Koumei ne réussissent que parce que le scénario est sympa avec lui... Mais bon, loin de nous l'idée de critiquer le réalisme d'un anime où le protagoniste est un stratège chinois ressuscité.

Et malheureusement, on ne peut pas dire grand-chose de plus, parce qu'il y a bien quelques moment de comédie culte et des gags qui arrachent des sourires, mais bon, après vous avoir dit que Koumei se donne en battle rap, on a rapidement fait le tour.

Pop and rap

Qui dit chanteuse comme deutéragoniste, dit anime de musique. On suit effectivement l'évolution de la carrière d'Eiko qui peine à gagner en visibilité jusqu'à sa rencontre avec Koumei et ses méthodes révolutionnaires. Il y a des chansons dans chaque épisodes et elles sont plutôt bonnes. Choses intéressantes à noter, il s'agit plutôt de musique occidentalisée puisque les paroles sont essentiellement en anglais et que même les choix vestimentaires rappellent plus le hip hop. Nous aurons du mal à détailler plus beaucoup plus, comme nous ne sommes pas spécialistes de musiques, mais nous, ça nous a bien plu. Notre préférée demeure l'opening, « Chitty Chitty Bang Bang » de QUEENDOM, mais quel bonheur ! Pourquoi, l'anime n'a pas eu plus de visibilité, ça aurait été un classique au même titre que « Bling Bang Bang Born » de Creepy Nuts (l'opening de Mashle). Et pour ceux qui préfèrent, il y a également du rap puisqu'un rappeur intègre le crew !

La qualité des chansons mis à part, l'anime dépeint un monde de la musique un poil contrasté, ce n'est pas tout rose, mais qui demeure quand même pas mal idéalisé. Mais bon une fois de plus, chercher du réalisme dans Paripi Koumei demeure une entreprise vaine. On saluera tout de même sa volonté de proposer une critique du monde de la musique, même si son message une fois décortiqué reste un peu bancal à notre sens... Ce n'est pas grave au final,tant que la musique est bonne.

La blague est drôle deux minutes...

L'anime commençait plutôt bien, les premiers cinq épisodes apportaient avec eux un bon tempo et de la fraîcheur, mais cette fougue s'est rapidement essoufflée. Rapidement, le rythme est devenu poussif, les intrigues secondaires se sont étalées créant ainsi une certaine lassitude. Les personnages sont mignons, un peu drôles dans l'ensemble, ont une bonne alchimie, mais rien de bien mémorable non plus. La magie du début disparaît assez rapidement et c'est bien triste. Paripi Koumei n'est pas un grand anime, mais bénéficie d'une réalisation aux petits oignons et c'est dommage que l'histoire n'ait pas suivie. On aurait pu avoir une série sympa et divertissante, résultat : elle est tout juste appréciable et on l'aura oubliée très vite... Sauf son opening. Quel banger !

Paripi Koumei, bien qu'il fasse passer un bon moment, ennuie aussi très vite... C'est contradictoire, pourtant il s'agit bien de notre ressenti. Nous n'avons pas détesté le visionnage, mais c'était long par moments.