Violet Evergarden
- Musclor&Musclette
- 23 mars 2022
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 déc. 2024

Un anime qui fait l’apologie de l’écriture, nous ne pouvons qu’aimer !
C’est pourquoi nous avons regardé Violet Evergarden et que nous vous le recommandons.
La guerre est terminée. Violet, ancienne soldate meurtrie, a perdu ses bras et toutes raisons d’exister depuis la disparition de son supérieur. Finalement, le souvenir de ses derniers mots prononcés lui donne la détermination de devenir une « poupée de souvenirs automatiques » afin de comprendre ce que signifie « je t’aime ».
Violet : de machine à tuer à machine à écrire

Au premier épisode, on découvre une protagoniste sans sentiment et au passé compliqué. Elle a été formée pour tuer. Désormais que la paix est proclamée, elle cherche sa place et la trouve dans l’écriture. Elle devient une « poupée de souvenirs automatiques ». Un terme qui prête à confusion surtout avec Violet et ses airs de robot, mais c’est un synonyme d’écrivaine publique. Elle doit alors retranscrire les sentiments et les pensées de son client. Sauf que Violet ne saisit pas les émotions. Débute alors sa longue quête de compréhension du cœur humain. Mais au-delà de ça, il s’agit avant tout de la quête de sa propre identité. Ce contexte nous permet de nous investir vite dans le personnage. Violet est très attachante et drôle malgré elle, à cause de son innocence maladroite. Ses airs de Saber de Fate Stay Night la rendent à la fois mignonne, noble et distinguée. En plus, son passé de soldat lui permet de botter des fesses facilement. Violet est un personnage fort qui incarne douceur et sécurité. Mais soyons réaliste, elle n’a pas 14 ans. Mais alors vraiment pas ! C’est avec plaisir que l’on suit l’évolution de cette jeune fille, ainsi que ses aventures qui changent la vie des autres et la sienne.
Une fable sur la communication et l’empathie

Parce que c’est de ça dont il est question. L’anime met en scène une succession d’histoires dramatiques avec justesse et poésie. Le cadre d’après-guerre permet l’exacerbation des émotions enfouies tout en étant un terreau de passés tragiques. Grâce à la communication, Violet réussit à retranscrire dans des lettres les sentiments compliqués de ses clients, ce qui est à l’origine d’épisodes très émouvants. La série est triste – parfois même larmoyante – mais véhicule l’idée positive que la communication est le remède à la mélancolie. Violet aide ses clients à se libérer tout en se découvrant elle-même. C'est sa relation avec son supérieur qui la pousse à s’impliquer autant. Ce lien qui les unit est intéressant non seulement parce qu’il constitue l’élément déclencheur du récit, mais surtout parce qu’il est traitée avec douceur et tragédie… comme tout ce qui est dans l’anime.
Une animation douce et mélancolique

Cerise sur le gâteau, c’est beau ! Kyoto Animation réalise de beaux animes (comme entre autres Silent Voice ou Free !) et celui-ci n’échappe pas à la règle. Surtout que le monsieur à la réalisation, Taichi Ishidate est aussi connu pour une autre belle série Beyond the boundary, c’est normal que l’on s’attende ici à du lourd. On a droit à un esthétisme soigné, délicat et élégant ce qui est important pour nous impliquer dans les drames des personnages. Les décors sont somptueux, les personnages ont des traits fins, les couleurs sont vives et pétillantes sans nous crever les rétines. L’animation parvient à nous faire ressentir ce que le récit cherche à véhiculer : la douceur et la mélancolie. Une belle réussite !
Violet Evergarden, c’est beau, c’est émouvant et en plus, ça proclame que la littérature est la forme ultime d’expression et ça, on aime !
Pour un visionnage optimal :
Si vous avez des bras, vous pouvez prendre des chocolats. Musclette voulait absolument faire la blague ! |
Si nous vous avons convaincu et même si ce n'est pas le cas : revenez nous voir. Bien ou mal, vos réactions sont les bienvenues.
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